empty-spaces-logo

Chez ELEM NT, en tant qu’agence conseil en communication, nous observons ce qui se fait autour de nous avec acuité, nous posons sans cesse une réflexion sur la qualité des médias qui nous entourent et que les entreprises produisent.

Ces derniers temps, quelque chose est devenu une évidence : la plupart des médias et des supports que nous observons et que nous parcourons, possèdent un habillage quelque peu soigné, sans dire non plus qu’ils soient extrêmement contemporains, non, juste soignés, mais ne possèdent que cela.

Des « www » sur lesquels cliquer mène à des coquilles high-tech complètement vides de fond, vertigineusement vides de sens, un peu à l’image d’une voiture neuve qui posséderait l’électronique embarquée de dernière génération, mais qui n’aurait pas de moteur pour nous transporter. Ce serait quand même la fonction première de cette voiture que de rouler, non ? Ce serait aussi son utilité que celle de nous transporter d’un point à un autre, non ?

Pictures circling around Pacific Islander woman's head
Pictures circling around Pacific Islander woman’s head

À quoi sert donc un média dont le contenu informatif est inexistant, à part faire semblant d’exister…?

Est-ce qu’une entreprise dans la mise en place de sa communication fait semblant d’exister ? Est-ce une posture ? Produit-elle les mêmes outils que ses concurrents directs seulement pour remplir un espace libre dans son plan de comm’ ? Pour toute ces questions, il est peu probable d’imaginer de sa part un acte délibéré et suicidaire. Alors, qu’est-ce qui motive nombre d’entres-elles à posséder une communication pour n’exister que dans l’immobilité ?

immobile

En fait, il faut aller en chercher les raisons non pas uniquement dans ce qui a motivé ces entreprises à ignorer la réflexion, à ce qui a fait qu’elles passent à côté de leur positionnement, qu’elles ne structurent ni ne professionnalisent leur communication ou encore ne bâtissent leur univers de marque ; une des raisons se trouve dans la disponibilité des applications qui permettent de « faire soi-même », le soi-disant SELFMADE, et la façon que ces entreprises ont de les utiliser et surtout de s’en contenter.

Une autre raison réside aussi dans des solutions digitales à bas coût proposées par des prestataires du Web qui laissent à penser aux entreprises que cette économie de production n’aura pas eu d’autre impact que celui d’avoir assaini le financement de leur projet.

Sont alors produites des coquilles Web en parfait état de marche, dans lesquelles s’opère un remplissage aveugle de la part de l’annonceur, exactement comme on remplirait le tambour de sa machine à laver. Le site ne se préoccupe pas de ce que vous êtes censé venir chercher, ne se préoccupe pas de vous guider et, par conséquent, de savoir si vous avez le temps de trouver votre information parmi d’autres, ne se préoccupe pas de l’information très allégée qu’il vous livre, clic après clic, tel un yogourt 0 % et, dans un monologue ininterrompu, ne se préoccupe pas de la pauvreté du contenu qui s’affiche, des images vides de sens qui ne servent qu’à rythmer des colonnes de texte.

disparait

Première conséquence de cela, un mot, pourtant extrêmement essentiel, disparaît dans la façon dont les entreprises souhaitent travailler avec leur Agence Conseil en Communication : le mot « Conseil« , si tant est de penser que le mot « Communication » qui reste a encore du sens s’il n’est plus porté par son expertise conseil. Reste alors le mot « Agence », dans lequel on met l’espoir que l’évocation de son nom et son rayonnement suffiront.

Des entreprises ne font plus appel à l’Agence Conseil en Communication que simplement pour mettre en forme leur communication, l’utiliser pour ses seules capacités à savoir manier rapidement les applications, à générer des effets, des calques. Le reste, elles s’en chargent.

Seconde conséquence, la plus redoutable pour affaiblir sa communication d’entreprise :  ne pas faire appel à une Agence Conseil en Communication. Les mots : agence, conseil et communication, devenus « substituables », sont remplacés par les compétences d’une seule personne à qui on voue la qualité et sa confiance à devenir subitement agence Web et en imaginant que la communication se réglera parce qu’elle aura réalisé quelques outils.

images

Pour comprendre ce nouveau schéma de pensée, comprendre pourquoi on n’accorde plus assez de temps ni d’importance à la réflexion à mener, à l’étude préalable, à cette expertise chère aux agences de communication de savoir démonter une problématique et savoir la solutionner, il faut comprendre la réalité dans laquelle nous vivons, une réalité où l’image est omniprésente, une réalité où l’image remplace tout ; notre mémoire n’a jamais autant enregistré, autant stocké d’images que ces dernières années ; l’image monopolise à elle seule le marché de l’information et face à elle, la pensée a bien du mal à s’imposer.

Après-coup, des entreprises nous sollicitent aujourd’hui afin que nous les aidions à comprendre pourquoi, après avoir accumulé des supports, créé des médias, entrepris de bâtir leur plan de communication seules, cela ne fonctionne pas.  Notre réponse est trop souvent la même, il n’y a pas de communication.

Après-coup, des entreprises nous demandent de les aider à résoudre de nombreuses problématiques telles que faire en sorte que leurs médias soient visités, que le taux de rebond très important de gens qui rentrent et qui ressortent presque immédiatement régresse significativement ; elles pensent qu’en revoyant simplement l’ergonomie de leur site, en corrigeant le parcours d’utilisation, en rendant l’information plus visible qu’elle ne l’est déjà, en intégrant une technologie vue ailleurs, en assouplissant le développement, nous pouvons résoudre leurs problèmes de communication.

Dans 95 % des cas, la mauvaise santé des supports sur lesquels on nous demande de nous pencher est due à une seule chose : l’absence d’intérêt.

Sauvons l’humanité des réalisations moyennes / Stephan Pluchet /Art Director / Agence ELEM NT

contact@agenceelement.com / Tél.: 0660279167

 

La communication 2016, La Vallée Sensorielle, pensée et imaginée par l’Agence de création ELEM NT pour l’Espace LUDOPIA, est une communication interactive en deux battements de paupières.

La première lecture du concept de communication montre des portraits de gens, les yeux fermés, qui expriment tous le ressenti qui a été le leur, lors de leur immersion dans cette Vallée sensorielle. Rien n’y est dit franchement, le secret est bien gardé, reste pour eux des souvenirs, des impressions, des flashs. Lui-même, le nom du jeu dont ils souhaitent nous parler, reste mystérieux, on utilise d’ailleurs ici un nom hybride… module.

Simplement en tournant la page, la seconde lecture du concept nous permet de découvrir ce même portrait qui, entre temps, a ouvert les yeux, prêt à se souvenir, prêt à nous mettre dans la confidence, prêt à nous livrer toutes les informations détaillées au sujet de ce module qui l’a ému.

Un Guide pédagogique a été pensé afin de mettre en avant les thèmes d’études pour les scolaires de toutes ces activités sensorielles de l’Espace LUDOPIA de la vallée d’Aspe.

Le concept est décliné la première année sur supports : affiches, flyers, guide, site Web.

Sauvons l’humanité des réalisations moyennes / ELEM NT

Si vous souhaitez être accompagnés dans vos démarches, vos problématiques de communication, physiques et digitales, ou simplement sur la refonte de vos outils ou logos, n’hésitez pas à nous contacter. contact@agenceelement.com ou au 0660279167.